Le 9 octobre, par un arrêté paru au Journal Officiel, les cépages corses anciens muriscu et muscatellu sont venus enrichir la liste des variétés classées pour le vignoble insulaire. Cette autorisation fait suite au travail du Centre de recherche viti-vinicole de la Corse. Par leur développement plus tardif, ces cépages autochtones, qui appartiennent au patrimoine ampélographique de l’île, apporteraient des réponses encourageantes aux problèmes hydriques et de chaleur dûs au réchauffement climatique. Par ailleurs, leur résistance serait également plus forte contre les maladies de la vigne telles l’oïdium, le mildiou et le black-rot. Il faudra bien sûr attendre le résultat des expérimentations de viticulture et de vinification pour envisager une multiplication et une mise en production à plus grande échelle de ces plants autorisés.
À Bordeaux, pour les mêmes raisons de changement climatique et de maladies que celui-ci génère, des expérimentations sur des cépages anciens ou hybrides sont menées depuis plusieurs années aussi. Or, après la récolte de ce millésime 2022 de tous les dangers en termes de chaleur et de stress hydrique, des observations de professionnels remontent du vignoble : le merlot, cépage roi du vignoble bordelais avec le cabernet-sauvignon, aurait résisté au-delà des espérances, avec des pH marqueurs d’acidité donc d’équilibre et avec une maturation phénolique de qualité et en donnant, en plus, de bons rendements. Quant aux sols de graves, identitaires des vins de Bordeaux, ils auraient limité le stress hydrique et donc freiné un degré alcoolique trop élevé des raisins.
Bien sûr, tout cela demande vérification dans les vins mais les premières impressions dans les cuves semblent confirmer ces constats à la vigne. De quoi rebattre les cartes pour savoir si, oui ou non, il faut repenser la plantation du vignoble bordelais, en grand ou… en petit !
Dans notre actualité du 4 octobre dernier, nous relations les questions soulevées par le développement des énergies renouvelables encouragées par l’État souhaitant, entre autres, multiplier les parcs éoliens dans certaines zones paysagères françaises. L’une d’entre elles concernait le vignoble de Champagne avec un projet de 13 parcs éoliens dont 2 situés sur les territoires des communes de Pocancy et de Champigneul. Or, depuis le 4 juillet 2015, les coteaux, maisons et caves de Champagne sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. Cette date a enclenché automatiquement une mission de surveillance à la fois par l’Unseco et l’État pour « veiller à la préservation de l’intégrité et de l’authenticité des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne afin d’éviter toute atteinte à la “valeur universelle exceptionnelle” (VUE) ». Dans ce cadre-là, une zone d’exclusion de 10 kilomètres des vignes et une zone de vigilance de 20 kilomètres pour toute éolienne quelle que soit sa hauteur, avaient été posées comme principes d’aménagement des parcs. Ajoutons que l’État lui-même avait, en plus, délimité précisément une zone paysagère des « secteurs dans lesquels toute implantation d’éoliennes, parce qu’elle porterait atteinte à la VUE du bien, doit être exclue ». Il se trouve que dans le projet du parc des secteurs Pocancy et de Champigneul, initié en 2014, les éoliennes affichaient « une hauteur maximale de 150 mètres en bout de pale, donc supérieure au dénivelé de terrain entre la plaine de la Champagne crayeuse et les plateaux de la Brie ». De quoi clairement « porter atteinte à l’intégrité et à l’authenticité du bien » par une visibilité incompatible avec celle des coteaux viticoles.
Avait suivi une succession de péripéties administratives : en 2017, refus d’autorisation d’exploiter par le préfet de la Marne ; en 2019, annulation de ce refus par le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne ; en 2021, annulation de ce jugement par la cour administrative d’appel de Nancy. Et en 2022, enfin, confirmation par le conseil d’État du refus préfectoral de 2017. La décision fait office de « validation définitive ».
Gageons que cette décision risque fort d’encourager d’autres initiatives pour limiter les nuisances et les conséquences des parcs éoliens sur nos paysages. Car un manque de vision couplé à un intérêt purement mercantile pourraient bien en faire la nouvelle pollution de demain…
* Sommelière, Caroline Furstoss a exercé en France et à l’étranger, toujours dans des établissements prestigieux : L’Auberge de L’Ill *** à Illhaeusern, le restaurant du Hameau Albert 1er** à Chamonix, Apicius** à Paris ou de grands hôtels comme Le Méridien Dubaï et le Shangri-La Paris. En 2011, elle rejoint le chef multi-étoilé Jean-François Piège et devient sa Chef Sommelière. En 2014, elle est désignée « Sommelier de l’année » par ses pairs et le magazine Le Chef. Depuis 2009, elle est aussi membre du comité de dégustation de La Revue du Vin de France.
À Bordeaux, nos GVF des Châteaux Belgrave, Grand Cru Classé du Médoc, et Le Grand Barrail Lamarzelle Figeac, Saint-Émilion Grand Cru, sont exploités par Dourthe. Soucieux de l’avenir du vignoble et d’une qualité sans cesse questionnée et améliorée, ce négociant-propriétaire historique mène, entre autres, un travail approfondi afin d’aborder autrement les vins du Bordelais. En parallèle d’une production classique de grands crus, Dourthe vient de produire des nouvelles cuvées d’inspiration parcellaire, afin de remettre en lumière les grands terroirs sur lesquels les châteaux et les cépages bordelais ont installé leur notoriété dans le monde entier. Voilà pourquoi Dourthe édite aujourd’hui une nouvelle série limitée de 3 vins parcellaires de châteaux, tous clairement identifiés à partir de leur terroir d’origine. Il s’agit du Château Rahoul avec le blanc « Les Parcellaires Sémillon 54 » issu de sémillon blanc sur un sol argilo-graveleux et le rouge « Les Parcellaires La Gravière » issu de cabernet-sauvignon sur un sol de graves profondes et du Château Reysson avec le rouge « Les Parcellaires – Peykem » issu de cabernet franc sur un sol argilo-calcaire. Frédéric Bonnafous, directeur des propriétés Dourthe, souligne : « On ne cherche pas la concentration mais on essaie d’avoir l’expression du lieu la plus pure possible ».
Dans cette recherche d’une courte production en marge de celle de ses grands crus classiques – qui, rappelons-le, reste son coeur de métier, Dourthe avait déjà imaginé il y a longtemps la cuvée « L’Essence de Dourthe » à partir de l’assemblage de vins de 4 châteaux phares : Belgrave, La Garde, Le Boscq et Grand Barrail Lamarzelle Figeac.
Ces vins parcellaires en série très limitée sont principalement destinés aux cavistes, bars à vins et restaurateurs. L’ambition de Dourthe n’est évidemment pas de les mettre en concurrence avec les grands crus. Mais par leur approche décomplexée et leur style actuel, ces cuvées toujours bordelaises mais différentes, attireront plus facilement une clientèle curieuse et ouverte. Avec cette idée en ligne de crête de capter davantage encore l’attention des consommateurs pour les crus de Bordeaux. Belle manière pour une figure historique de lutter contre un certain « Bordeaux bashing »…
Dans le cadre du « grand plan énergies renouvelables » présenté cet automne au Sénat et à l’Assemblée Nationale, le développement de « l’agrivoltaïsme » fait déjà débat à l’extérieur de nos deux parlements.
De quoi s’agit-il avec l’agrovoltaïsme ? D’une « technique culturale qui, par l’installation de panneaux solaires sur les terres agricoles doit rendre des services directs à l’agriculture et aux agriculteurs, en aidant par exemple à l’adaptation au changement climatique ou en limitation des stress abiotiques. Elle doit par ailleurs augmenter le revenu agricole direct, et accompagner la mutation du secteur. En permettant aux exploitations de devenir plus résiliantes, c’est une des solutions qui assurera le renouvellement des générations ».
Dans une lettre du 20 septembre dernier, La Confédération Paysanne à laquelle s’est joint le syndicat des Jeunes Agriculteurs, alerte le Président de la République sur « les dangers de l’agrivoltaïsme, une notion marketing qui vise à légitimer un opportunisme foncier et financier dans un contexte économique et climatique difficile à supporter pour le monde paysan ».
La lettre insiste sur les dérives déjà visibles du développement de l’agrovoltaïque, qui se ferait au détriment de l’activité agricole avec un impact avéré sur l’installation de jeunes agriculteurs contredisant ainsi l’objectif gouvernemental de doubler ces installations.
Certes, afin d’exister aux côtés de la puissante FNSEA, ces deux associations adoptent un discours dissident de « lanceurs d’alerte », politiquement engagé. Mais, sans prendre pour argent comptant ce discours, force est de reconnaître que certains de leurs arguments font mouche. Dont celui-ci : « les installations doivent en priorité être réalisées sur les terres déjà artificialisées, notamment les terrains pollués, les toitures, et les couvertures de parkings ». D’un point de vue purement paysager et culturel de notre monde viticole, que penser des ces milliers d’hectares de vignes bientôt recouvertes de terrasses de panneaux solaires ?
Cette question des panneaux voltaïques rejoint celle de la prolifération des éoliennes en région Languedoc. Lors de sa récente assemblée générale annuelle, la fédération des Vignerons Indépendants, qui réunit tous les types d’exploitation – petite, grande, en viticulture conventionnelle, HVE, bio ou autre – a également alerté les pouvoirs publics. Roland Coustal, secrétaire général de la fédération a ainsi déclaré : « Nous avons un problème spécifique à notre territoire, avec la prolifération de ces éoliennes à caractère industriel, dans un département pour lequel le tourisme constitue, aux côtés de l’activité viticole la source majeure de revenus avec la viticulture ». Il ajoute : « Je suis vigneron, avec l’espoir de pouvoir le rester, et même le transmettre, je n’ai donc aucune envie de voir le vignoble audois devenir une ferme énergétique ».
Balbutiante, l’énergie écologique commence déjà à chauffer les esprits.
Depuis quelques décennies, l’Espagne montre à l’Europe combien elle sait adapter le pays aux grandes problématiques sociétales et économiques d’un monde en pleines mutations. Et ce, sans sacrifier ses traditions culturelles sur l’autel de la modernité.
Comme dans d’autres secteurs, celui du vin innove vraiment par des initiatives en prise directe avec la consommation d’aujourd’hui combinées à des actions pédagogiques autour de la prévention et de la santé.
Ainsi, l’interprofession des vins d’Espagne (OIVE) lance « Historias Con-Vino, Confesiones », une mini-série de 8 épisodes visible à la fois sur sa chaîne YouTube et sur son site institutionnel. Le message accrocheur étant celui-ci : « Rien de mieux que de confesser un grand secret… et encore plus si vous le faites en buvant du vin ». Le premier épisode met en scène dans un restaurant un père et son fils ; le football pourrait les diviser… mais le vin les rapproche avec humour, décontraction et émotion. Le message global de cette campagne de communication est d’inscrire le vin dans le quotidien de la vie et des relations sociales.
Dans le même temps, l’École du Vin de l’OIVE propose des cours en ligne et des masterclass pour tous. Des contenus digitaux variés et pédagogiques ouvrent sur la culture et la tradition du vin espagnole et portugaise aussi, en s’associant à son voisin, très proche de la péninsule ibérique par son dynamisme culturel, économique et sociétal.
En parallèle de cette communication et de cette pédagogie, la Fondation espagnole pour les enquêtes sur le vin et la nutrition (FIVIN) réunit des fonds pour financer des études sur le lien entre la consommation modérée de vin et la santé. L’épidémiologie et la nutrition sont au coeur de ces recherches, afin de mieux cerner les effets biologiques de la consommation modérée de vin et de ses composants sur la santé au sein d’une alimentation équilibrée.
L’Espagne, pays à forte tradition viticole, est un modèle de dynamisme, de bon sens et de créativité quand il s’agit de parler de vin et de défendre sa culture séculaire. Bien d’autres devraient s’en inspirer.
Le label « Valeurs Parc Naturel Régional » existe depuis 2016. Cette marque collective attribuée par les parcs distingue tous les acteurs professionnels d’un territoire en accord avec leurs valeurs propres : « attachement au territoire, forte dimension humaine et sociale, préservation et valorisation des patrimoines ». Le label se veut porteur d’un modèle sociétal plaçant au coeur de son projet une harmonie croisant écologie, économie et social. Du point de vue du marketing et de la communication, revendiquer le label est un signe distinctif en termes d’offres et de marchés. Sont donc concernées au premier chef les entreprises à vocation agricole, artisanale ou touristique.
À ce jour, 2500 bénéficiaires arborent le label dans 46 parcs naturels régionaux : 900 concernent des produits locaux, 100 des produits artisanaux, 1500 des hébergements et la restauration.
Des labels commencent à apparaître dans le secteur viticole. Ainsi, le Haut-Languedoc compte 8 vignobles « Valeurs Parc Naturel Régional ». Ceux-ci ont l’obligation de mettre leurs vins exclusivement en bouteilles et sur le territoire du parc ; ils doivent justifier d’une certification environnementale et d’une démarche de préservation du patrimoine.
Si la démarche reste encore balbutiante, sa cohérence est bien réelle par sa vision sachant englober toutes les forces vives d’une région. Car sa pérennité est intrinsèquement liée à son patrimoine géographique et naturel. Mais le premier travail à faire est bien celui de la visibilité globale de la marque commerciale des Parcs naturels régionaux, noyée dans la jungle des autres labels et que bien peu de gens identifient.
Partout, dans tous les vignobles, les vignerons ont dû faire face à un problème de vendangeurs. La veille du démarrage de leur récolte, la plupart des domaines ont enregistré des désistements de dernière minute pour des motifs allant du « je n’ai plus envie de venir » au « j’ai raté mon train » en passant par « j’ai trouvé moins fatigant ailleurs ». Sans compter les vendangeurs qui viennent mais qui repartent un ou deux jours après parce qu’ils pensaient que les vendanges, « c’était tous les jours la fête ! ».
Dans ce moment crucial où seule la nature commande la date de récolte, le raisin ne peut pas attendre d’être coupé sans voir sa qualité s’amoindrir. On ne peut plus compter alors que sur la famille, les copains, leurs enfants et les seniors !
Malgré une rémunération légèrement supérieure au SMIC, les repas et l’hébergement assurés, la pénurie de main d’oeuvre est bien réelle. Les entreprises ont été confrontées à une crise du recrutement sans précédent, provoquant sueurs froides et désorganisation. Certains vignerons n’ont pas hésité à se mettre en relation avec des centres d’accueils de demandeurs d’asile. Des réfugiés afghans, éthiopiens, syriens… sont venus in extremis compléter les équipes de coupeurs. Tous les vignerons interrogés ont souligné leur capacité d’adaptation et le travail bien fait malgré le barrage de la langue.
Cette année particulièrement, on a vu aussi beaucoup de travailleurs d’Europe de l’Est venir travailler dans les vignes. Si les salaires proposés sont jugés pas assez motivants pour les Français, ils sont particulièrement intéressants pour ces Européens leur permettant, une fois rentrés chez eux, de faire vivre leurs familles pendant plusieurs mois.
Cette question du recrutement des vendangeurs devient de plus en plus cruciale au fil des années. Ce qui était un rendez-vous aussi culturel que festif (avec pour chaque domaine la fête des vins de vendanges pour marquer la fin de la récolte), devient un casse tête pour les vignerons.
Si cette année, d’aucuns ont préféré mettre sur le compte de vendanges précoces la difficulté de trouver des vendangeurs, d’autres soulignent que ce phénomène est loin d’être nouveau avec un changement de mentalité, principalement chez les jeunes : travail manuel pénible, horaires décalés à cause de la chaleur, salaire trop bas…
Parallèlement à cette évolution qui semble inéluctable, de plus en plus d’entreprises prestataires de services viticoles se développent. Certaines travaillent très sérieusement, savent recruter les bonnes personnes, les former et les encadrer, voire en fidéliser d’une année sur l’autre. D’autres contournent la législation surtout s’il s’agit de faire travailler des étrangers (UE ou EEE). Faut-il y voir un lien de cause à effet, mais cette année en Champagne, pour la première fois une brigade mobile spéciale de la gendarmerie a sillonné le vignoble pendant les vendanges. Son rôle était, entre autres, d’être vigilant « sur le travail dissimulé et les mauvais traitements des saisonniers ».
L’image et la culture du vin restent plus que jamais inscrites dans la tradition. Mais le monde du vin est confronté à un véritable changement de mentalité qui touchent la plupart des secteurs du monde de l’artisanat. Leur organisation doit s’adapter à une société qui bouge de plus en plus vite. Les temps changent !
Le gel au printemps et la grêle cet été ont, au final, laissé surtout des traces dans les vignobles du Sud-Ouest et des Charentes. Quant aux épisodes de fortes chaleurs, s’ils ont frappé la plupart des vignobles, tous ont heureusement connu des pluies à des moments opportuns à la fois pour les sols – c’est le cas pour la Champagne en juin – et pour les raisins, dans le Sud-Est en août et dans le Bordelais fin août et tout début septembre.
Côté quantité, des données bien réelles aujourd’hui permettent de donner une prévision de récolte bien supérieure aux estimations de début août. Au fur et à mesure des vendanges, les statistiques des instances officielles s’affinent avec une production globale qui se situerait autour des 44 millions d’hectolitres soit +16% par rapport à la récolte 2021, particulièrement faible il faut le dire. Par rapport à 2021, des régions comme la Champagne et le Jura voient leur potentiel de récolte augmenter sensiblement avec respectivement +33% et 227% (rappelons que la récolte du Jura, durement frappé par le gel en 2021, était très faible). La Bourgogne et le Beaujolais devraient connaître aussi une hausse des volumes autour de 5% par rapport à la moyenne 2017-2021. L’Alsace s’en sort moins bien à cause d’une sécheresse quasi non stop depuis le printemps avec très peu de pluie. Si la récolte s’annonce plus faible que 2021 (environ -10%), elle sera en revanche plus élevée que la moyenne 2017-2021 (environ +11%). Bordeaux enregistrerait une récolte certes inférieure de 2% sur la moyenne quinquennale mais supérieure d’environ 12% par rapport à 2021.
Côté qualité, si la chaleur a donné des sueurs froides aux vignerons, elle a cependant permis de maintenir un très bon état sanitaire des raisins. D’une manière générale, les vendanges se sont déroulées, ou se déroulent encore, dans de bonnes conditions climatiques. D’ores et déjà, les premières impressions sur le potentiel des raisins vendangés sont très bonnes, voire excellentes, pour des régions comme la Bourgogne, le Beaujolais, la Champagne, la vallée du Rhône. Pour le Bordelais, encore en vendanges des rouges dans la plupart des châteaux, l’optimisme est de mise aussi.
2022 sera-t-il un millésime « atypique » au regard d’une climatologie particulière cette année encore ? En tout cas, il s’annonce bon, voire très bon dans les régions iconiques du vignoble français.